ecoleendangerAlors que les enseignants du public et du privé défilaient mardi pour sauver l’éducation nationale mise à mal par les suppressions de postes, la casse de la formation des maîtres et les réformes de contenu. Le ministère de l'Education nationale annonçait mercredi à l'issue du Conseil des ministres,la répartition des 14.000 postes qui seront supprimés à la rentrée prochaine dans le cadre du budget 2012.


 

- 5.700 postes d'enseignants dans les écoles primaires publiques.

- 6.550 postes d'enseignants dans les collèges et lycées publics.

- 400 postes au sein des personnels administratifs de l'Education nationale.

- 1.350 postes dans l'enseignement privé sous contrat


Les "leviers" pour supprimer ces postes seront les mêmes qu'en 2011:

- Augmentation des effectifs des classes

- Les enseignants affectés hors des classes (il en reste "20.000 dans le premier degré", dont les "Rased" spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire).

- Disparition progressive des intervenants extérieurs de langues étrangères dans les écoles primaires.

- Regroupements d'établissements, diminution des décharges de services d'enseignement, adaptation de l'offre de formation des lycées généraux et professionnels par exemple en mutualisant des options rares.

- Poursuite de la diminution de la scolarisation en maternelle des enfants âgés de deux à trois ans.

- Suppressions de postes d'enseignants remplaçants.

- "Rationalisation" des moyens en personnels administratifs.

En plus, il est évoqué des possibilités de suppressions de postes dans des classes préparatoires aux grandes écoles et dans des BTS .


Une rentrée 2012, lourde de danger qui conforte la mobilisation de tous celles et tous ceux qui revendiquent et défendent un système public d'éducation à la hauteur des enjeux du 21ème siècle.