Ce matin, le Premier ministre s'est adonné à un formidable rétropédalage sur les 35 heures.

Dans Le parisien d'abord, il juge que le débat sur les 35 heures doit être sans tabou, pour quelques heures plus tard sur France info, dire sa ferme opposition au retour aux 39 heures. Au delà du rectificatif bienvenu de Jean-Marc Ayrault, force est de constater que la propension du gouvernement à devancer le moindre désidérata du patronat fait frémir.

 

Le Premier ministre veut des débats sans tabou ? Fort bien, le Front de gauche en a plein sa besace. Taxation des méga-profits, hausse des salaires, interdiction des licenciements boursiers, développement des services publics ou planification écologique... une série de thématiques qu'il ne faut surtout pas s'interdire de mettre en débat. A condition bien sûr d'assumer d'être un gouvernement de gauche, au lieu de multiplier les clins d'œil au patronat.