Par Bernard Vera Sénateur de l'Essonne (CRC-SPG)/ 26 mai 2011
Les fermetures de classes en primaire mettent en péril la réussite scolaire de tous les élèves.
Le gouvernement annonce la fermeture de quelque 1 500 classes et la suppression de 9 000 postes dans les écoles primaires pour la rentrée 2011, sur un total de 16 000 suppressions de postes dans léducation nationale.
Sous prétexte de rigueur budgétaire, les attaques contre lécole publique continuent cette année encore, au détriment des élèves qui se retrouveront dans des classes de plus en plus surchargées.
Plusieurs classes sont dores et déjà menacées de fermeture dans lEssonne, comme à lécole Gustave Courbet à Morsang-sur-Orge, à Saintry-sur-Seine, aux Ulis, ou encore à Quincy-sous-Sénart. Les enseignants et les parents délèves y sont particulièrement mobilisés, participant même à la Nuit des écoles qui a eu lieu le 20 mai dernier.
Uniquement guidées par une logique comptable et financière contraire à toute cohérence éducative, ces fermetures de classes mettent en péril les projets pédagogiques engagés par les équipes enseignantes et, par conséquent, la réussite scolaire de tous les élèves.
Cest pourquoi jai demandé à lInspecteur dacadémie de lEssonne de réexaminer les cas des écoles concernées afin de revenir sur les décisions dy fermer des classes et je continuerai de soutenir les enseignants et les parents délèves dans leur mobilisation.
Voir aussi la motion présentée par le maire de Montgeron au nom de la majorité municipale votée en Conseil municipal le 25 mai 2011contre la suppression d'un poste d'enseignant à l'école Hélène Boucher.
La liste d'opposition menée par M Durovray ( UMP ) s'est abstenue au pretexte que cette motion était trop "violente "envers le gouvernement.
Pour les élus communistes, ce n'est pas la motion qui est violente mais
bien la politique ménée par le gouvernement UMP contre l'école et l'avenir de nos enfants!