Quand on s’engage, quand on milite, c’est souvent contre quelque chose, quelqu’un…

Je n’aime pas cette idée.

Et comme me l’a soufflé dernièrement mon Yoggi tea sur sa petite étiquette rouge :

« Act, don’t react ! ». Et pourtant… l’action sans pouvoir me paraît parfois si difficile.

Quand le pouvoir en place ne semble pas juste, il faut bien le dénoncer, non ?

Avec Montgeron en Commun, nous agissons autant que nous le pouvons pour des valeurs que nous défendons : la solidarité, la protection de la nature, l’éducation, la culture…

Mais exister en tant qu’élu·e·s de l’opposition à Montgeron demande une énergie incroyable.

La majorité nous ignore, ne nous informe pas, alors évidemment notre idéal qui repose sur la collaboration, la construction et l’intelligence collectives semble à des années lumières du modèle municipal.

Nous avions tous acclamé Céline lors de notre meeting de campagne électorale : « nous partagerons le pouvoir mais nous assumerons les responsabilités », une phrase digne d’une super héroïne !

Alors en attendant ce pouvoir partagé, j’avais envie de réagir par quelques lignes suite à ma lecture du Montgeron Mag, parce que se taire c’est approuver et qu’on ne peut tout laisser passer…


Qui a vraiment besoin de colis de Noël ?

J’ai 43 ans. J’ai toujours connu ce principe de « colis de Noël » pour les séniors, les aîné·e·s…

Aujourd’hui, je m’interroge. En quoi les personnes âgées sont elles plus nécessiteuses que le reste de la population ?

Pourquoi n’existe-t-il pas de critère social pour la remise de ces colis ?

Avec Montgeron en commun, nous avons mené 3 actions de solidarité courant décembre 2020 en faveur des personnes qui en ont besoin, bénévolement, avec pour seul soutien la générosité de nos concitoyens et des associations.

Ne pourrions destiner le budget alloué à ces colis à de vraies causes sociales ?


La maison Maggio et son cinéma

Alors là, comment dire, imaginez que ce qui vous fait vibrer, tenir bon contre vents et marées, votre symbole d’espérance se résumait à un petit point au fond du cœur, cette petite lumière qui vous fait voir le bout du tunnel.

Et bien, ce phare pour moi c’est le Cyrano.

La menace de le voir sortir du giron de notre agglomération m’a réveillée brutalement, une sorte d’électrochoc qui m’a conduite à agir, lancer une pétition, créer une association avec mes cher·e·s ami·e·s…

Et aujourd’hui, que puis-je lire ?

Il y aura un cinéma dans la maison de retraite de luxe à moins de 500 m de notre salle communautaire.

Je ne comprends pas.

Faire vivre ce cinéma tient de l’engagement, et dénote une certaine vision du vivre ensemble, de la société.

Pourquoi construire ce bâtiment en plein centre-ville si nous n’incitons pas ses résidents à profiter des atouts culturels de notre commune ?


L’équité

Quand on voit les jolies pages consacrées à la magie du Noël montgeronnais, on se dit « quelle jolie ville où il fait bon vivre », même dans les « quartiers » (encore une expression qui hérisse un peu le poil)…

Alors avec Montgeron en Commun, on s’est rendu dans les « quartiers » et on a découvert un Noël un peu moins magique qu’en centre-ville, sans animations d’associations à cause des restrictions sanitaires qui s’appliquent apparemment

principalement à l’Oly et La Forêt…

Une image, pour une définition de l'ÉQUITÉ.


Une liberté d’expression sous contrôle pour les groupes minoritaires

Parmi les grandes découvertes du monde politique, j’ai aussi appris que les élu·e·s de l’opposition (que nous préférons nommer groupes minoritaires) n’avaient pas les mêmes

libertés d’expression que la majorité, qui, non contente de se servir de l’intégralité du Montgeron mag comme tribune, n’octroyait aux autres groupes qu’un nombre de caractères proportionnel au nombre de voix.

Ainsi Montgeron en Commun ne peut s’exprimer qu’à travers 1029 précieux caractères.

Autre surprise, on nous impose une date d’envoi de cette tribune qui peut varier d’un mois sur l’autre…bien sûr aucune indulgence en cas de retard de quelques heures et aucun rappel bienveillant pour éviter cette triste phrase « TEXTE NON PARVENU DANS LES DÉLAIS ».