Après avoir sciemment organisé les déficits des hôpitaux publics, l'UMP a ouvert la voie à la privatisation de la santé.


Dans un communiqué du 26 janvier, La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) et la FHP-MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) se dit prête "à apporter son concours en matière de gestion financière aux hôpitaux publics en difficulté". Elle propose, si besoin, que "leur gestion soit confiée à des opérateurs privés."


La réaction de la communauté hospitalière publique ne s'est pas fait attendre. Elle dénonce "la version mercantile" des dirigeants de la FHP qui considèrent la "santé comme un marché". Elle rappelle que" l'urgence n'est pas de sauvegarder les profits des cliniques" mais bien "de garantir à la population une offre de soins accessible, moderne, juste et solidaire."

 

Pour cela, il convient de mettre en place, "autour du patient, un Service Public de santé, réunissant l'ensemble des acteurs de soins, de prévention et de suivi, autour des mêmes valeurs de service public et garantissant la pérennité ainsi que la permanence de l'offre".


La communauté hospitalière publique demande aux candidats à la présidence de la République d'apporter leur soutien au service public de santé et de se prononcer sur son avenir.


A n'en pas douter, la santé sera l'un des enjeux de ces élections.