Devenir de l'Opievoy : Les communistes de Montgeron alertent les habitants des logements Opievoy


INFORMATION DES LOCATAIRES
MARDI 22 NOVEMBRE A 19H00
SALLE DE RÉUNION DU 51 RUE HENRI CHARON A VIGNEUX EN FACE ENTRÉE DU MARCHE COUVERT



Dans le cadre de la loi ALUR, l'Opievoy, 2eme office public HLM d'Ile-de-France, propriétaire de 50 000 logements (dont 202 à Montgeron) devrait être dissout par décret ministériel avant le 31 décembre 2016, alors que la loi prévoyait la possibilité d'une reprise par la région, ce qu'elle a refusé de faire.

Une partie de ce patrimoine, hors Essonne, serait cédé à des offices publics HLM. Mais les 11 726 logements situés dans 42 communes de l'Essonne seraient transférés à la Société Anonyme pilotée par le Medef, décidion du conseil département illustrant le choix de l'abandon d'un contrôle public du logement social.

Les locataires n'ont été ni sérieusement informés, ni réunis par l'Opievoy ou par le maire, pour connaître les raisons et les objectifs de cette opération.De même, notre courrier adressé à Mme la Maire, sur les dangers de ce projet, n'a reçu aucune réponse. Il a donc fallu aller ailleurs pour avoir des informations...

Celles-ci seront données à la réunion de mardi et pourront y être discutées. Pour ceux qui n'assisteront pas à la réunion, nous ferons le compte-rendu de la réunion qui sera publié sur notre site. 

En effet, des questions importantes se posent, exprimées par les locataires ainsi que par des élus à travers une pétition:

  • Alors que les loyers sont plus élevés dans les Sociétés anonymes que dans les offices publics (en moyenne de 10 à 20%), qu'en sera-t-il aux briques rouges ?
  • Les travaux de réhabilitation seront-ils poursuivis ou engagés là où ils sont nécessaires ?
  • Quelles garanties de compétences ce nouveau bailleur (qui aujourd'hui ne gère que 600 logements) peut-il apporter aux locataires en matière d'entretien, de qualité deservice, de gardiennage…?
  • Les locataires et les Maires auront-ils une juste représentation dans le Conseil d'administration ?
  • Les villes disposeront-elles d'un contingent dans l'attribution des logements vacants pour répondre aux demandes locales ?

Pour toutes ces raisons, le décret de dissolution de l'Opievoy doit être différé, pour permettre la recherche d'une solution dans le secteur public et donner aux locataires les garanties qu'ils attendent.

pour aller plus loin, lire aussi : http://vigneux-sur-seine.pcf.fr/86268