psy.jpgLa nouvelle loi sécuritaire régissant l’organisation des soins sous contrainte en psychiatrie est entrée en vigueur le 1er août.


Garde à vue psychiatrique, fichier des antécédents des patients, instauration de soins ambulatoires sous contrainte sont autant de mesures écœurantes mises en place pour stigmatiser une population et tenter de les écarter à vie de la société.


La Ministre de la santé cherche ainsi à attiser la peur en présentant les patients hospitalisés sous contrainte comme dangereux. Mais ce sont ces pratiques qui sont criminelles !

 

Dorénavant, après 15 jours d'hospitalisation sous contrainte, les patients doivent se présenter devant le juge des libertés. Le constat reste accablant !


Quand certains hôpitaux, en manque de personnels soignants qualifiés, doivent mobiliser des infirmiers pour accompagner les patients au tribunal, d'autres établissements n'hésitent pas à organiser des audiences au travers de visioconférences. Ces pratiques présentent un caractère éminemment pathogène pour certains patients.

 

Le PCF appel à amplifier la résistance à cette loi liberticide et travaille, avec ses partenaires du Front de gauche, à l’élaboration collective d’un projet politique pour une psychiatrie humaniste. Ce sera l’objet d’un débat lors de la fête de l’Humanité le samedi 17 septembre à 11 heures au stand de la fédération de l’Essonne