Sud-francilienjpg.jpg Hier, l'hôpital Sud Francilien construit en partenariat public-privé (PPP) a accueilli ses premiers patients après plus de huit mois de retard en raison de 8000 malfaçons.


Ce partenariat que nous dénonçons et qui n'est toujours pas réglé, coûte aux contribuables essonniens 42 millions d'euros par an sur trente ans, versés au constructeur Eiffage. Voir la lettre de Bruno Piriou au ministre.


Rayonnant sur les trois départements du sud de la périphérie de Paris avec la totalité de l’Essonne, le sud de la Seine-et-Marne et le sud est du Val-de-Marne, le Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF) assurera la couverture sanitaire d’une population de près de 600 000 habitants .


Ce mastodonte accueillera les urgences de Louise-Michel à Évry-Courcouronnes et Gilles à Corbeil-Essonnes selon un calendrier fixé pour février et mars. A cette date, le Sud Francilien deviendra le principal centre d'accueil des urgences jours et nuits du sud de l’Ile-de-France.


Par ailleurs, l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France, a officialisé en octobre 2011,  la carte régionale de la permanence des soins pour les Urgences chirurgicales de nuit pour la Chirurgie adulte Orthopédique, Traumatologique, Digestive et Viscérale, effective le 1er janvier 2012.


En Essonne, trois établissements publics ont été retenus: Centre hospitalier Sud Francilien, Longjumeau, Sud Essonne.


Montgeron, située à la limite du Val de Marne, bénéficie aussi de l'hôpital de Villeneuve Saint Georges retenu pour ces urgences pour le Val de Marne.


Mais, cette permanence des soins pour les urgences de chirurgie en nuit profonde (à partir de 22h30) n'est effective que pour une année, à titre expérimental pour les 31 sites retenus par l'ARS en Ile-de-France.


Au terme de cette période, la qualité et la pertinence de ce dispositif seront évaluées par l’ARS. Le schéma régional d’organisation des soins du projet régional de santé sera arrêté pour 5 ans fin 2012.


Pour le Front de gauche, la vigilance et la résistance sont à l'ordre du jour. Il est indispensable de mettre fin aux démantèlements et fermetures d'hôpitaux de proximité comme le fait l'ARS, éloignant de plus en plus les populations des lieux de prise en charge. Être à 30 minutes d'un lieu de traitement des urgences médicales est parfois déjà beaucoup trop !


Pour cela, le Front de gauche a inscrit l'abrogation de la loi Bachelot « Hôpital, patients, santé, territoires » (HPST) , la suppression des ARS, dans son programme l'Humain d'abord.

 

Notre inquiétude et notre détermination sont confortées par la décision récente de la Direction générale de l’AP-HP d'abandonner le projet de construction d’un bâtiment de 240 lits de soins de longue durée sur le site de Dupuytren à Draveil et de décider la fermeture de l’hôpital Joffre, revenant ainsi sur ses engagements et sur tous les accords signés.


Le Comité de défense du groupe hospitalier Joffre-Dupuytren a mis une pétition en ligne.

 

A n'en pas douter, la question de l'avenir de notre système de santé s'invitera dans la campagne électorale de 2012.