Les scientifiques du Groupe dExperts Intergouvernemental sur le Climat (G.I.E.C.) nous avaient alertés sur les conséquences du réchauffement climatique dû à laugmentation de lémission des gaz à effet de serre. Or la production de gaz carbonique du fait de lutilisation des énergies fossiles a atteint un niveau record en 2010. On est certain dune augmentation « rapide » de plus de 2°C en moyenne de la température du globe.
Les 230 mesures, que vient de décider N. Kosciusko Morizet, sont dabord un constat déchec. Les Etats et plus particulièrement les gouvernements des pays les plus industrialisés du monde ont été incapables de parvenir à un accord contraignant et l'échec des négociations successives qui préparent la rencontre de Durban, en décembre 2011, le confirment.
La France, grâce à son « mix énergétique », était en bonne position pour réussir la réduction, dun facteur 4, de ses émissions de CO2, comme cela est demandé à tous les pays industrialisés. A contrario, lEurope ne mène et n'impulse aucune politique énergétique de transition pour le réussir. Notons que cest « un passage en force », sans cohérence et sans débat. Cest la suite du Grenelle de lEnvironnement où les moyens financiers sont loin dêtre à la hauteur des enjeux.
Le discours cache la suppression des emplois à lOffice National des Forêts, les conséquences de la loi « Bachelot » sur la santé, la baisse du ferroutage, la défaillance de notre politique industrielle. Quant à leau, on a surtout besoin dun grand service public pour éviter les gaspillages et des prix insupportables.
Au moment où tous les services publics, y compris ceux de lenvironnement, sont attaqués, on fait de la communication. En réalité, cest le système capitaliste qui est incapable de répondre aux besoins de lhumanité tout en préservant la planète.
Doù la nécessité dun vrai changement dans la politique « écologique » de notre pays.