Les états généraux de l'alimentation tant attendus vont-ils trouver des réponses à la crise agricole et aux scandales sanitaires et environnementaux ? S'ils se bornent à rééquilibrer les relations commerciales entre producteurs, industriels et distributeurs, la montagne accoucherait d'une souris. Les acteurs d'une agriculture paysanne raisonnée, de la défense de l'environnement et de la santé des citoyens réclament, eux, toute leur place à la table des discussions dès le 11 juillet. Ils tiennent à se faire entendre malgré un agenda précipité.

Billet original sur Humanité.fr