Janvier 2010   De l'argent public pour des services publics! 

La libéralisation, l’ouverture à la concurrence dans les transports, l’énergie, les télécommunications, la santé n’apporte pas un meilleur service aux usagers, elle s' accompagne d’une dégradation des conditions de travail des salariés, d’une remise en cause du service public concerné, d’une baisse de qualité du service rendu aux populations et d'une hausse des tarifs.

Le désengagement de l'Etat pour les transports, la privatisation rampante de la SNCF portent une lourde responsabilité dans les dysfonctionnements des RER. Rentabilité oblige,  la priorité est donnée aux LGV, aux entreprise privées qui utilisent les rails, les gares, les outils du service public financés par l'argent public. Et pendant ce temps, les usagers du RER D galèrent tous les jours pour se rendre à leur travail. Et oui, pour ces politiques, il faut casser le service public  car il ne génère pas de profits!

L'argent public doit être au service des besoins de nos concitoyens, de l'intérêt général et non comme le fait l'UMP, au service de la rentabilité financière, des intérêts privés et des plus nantis. Dernier exemple, le scandale de l'hôpital Sud-francilien!

 

Février 2010    Fermeture de l'agence clientèle EDF

Après le guichet grandes lignes, l'agence clientèle EDF de Montgeron a fermé. Est-ce là une des conséquences de l'ouverture à la concurrence et de la libéralisation de l'énergie? Depuis 2007, celle-ci pousse les entreprises à se comporter selon les règles de la concurrence et de la rentabilité financière et non plus selon les règles et les critères du service public.

Tout débute avec le changement du statut de l'entreprise publique en société anonyme ouverte aux capitaux privés puis à la privatisation (GDF/SUEZ), à la séparation des activités et à la création de filiales ERDF et GRDF  pour faciliter l'accès aux nouveaux fournisseurs. Qu'en est-il aujourd'hui de l'amélioration de la qualité de service, de la baisse des tarifs tant louées ?
U
ne agence de proximité qui ferme, des tarifs du gaz et d'électricité en hausse. Pour ceux qui souscrivent à partir de janvier 2010 un contrat ( minimum 6 mois) à prix du marché pour la fourniture d'énergie, ils ne pourront plus revenir au tarif réglementé dont l'évolution ne doit pas être supérieure à l'inflation. Parce que le gaz, l'électricité et l'eau sont des biens de première nécessité, les communistes ont combattu leur privatisation.

Mars 2010   De l'argent public pour l'enseignement privé

Le gouvernement  impose aux municipalités de verser une contribution financière pour chaque enfant de la commune de résidence fréquentant une école élémentaire  privée sous contrat.

Alors même que des fermetures de classes sont prévues à la rentrée 2010 dans le public, nos impôts financent ce qui relève d’un choix des familles donc de l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général car cet argent pourrait servir à équiper nos écoles.

Cette loi confère à l'enseignement privé une mission de service public alors qu'il n'en a aucune des obligations: gratuité, laïcité, obligation d'accueil de tous les élèves. C'est une étape supplémentaire vers le démantèlement de l'école publique et l'ouverture d'un "libre marché scolaire".

Pour 2010, 16 000  postes seront supprimés dans le public mais dans le privé les postes d'enseignants aux concours sont multipliés par deux.

L'argent public doit aller à l'école laïque, publique, garante d'égalité et non servir à la mise en place d'une école à deux vitesses. Le mois dernier, nous avons inauguré la nouvelle école publique Hélène Boucher financée grâce à vos impôts, serviront-ils demain à financer aussi le privé ?



Avril 2010  PACS

Dix ans après la promulgation par la gauche de la loi créant le Pacs, la majorité municipale offre aujourd’hui la possibilité de le célébrer en mairie. Si tous les actes importants de la vie y sont enregistrés: naissance, mariage, décès, certificat de concubinage, baptême républicain, seul le pacs est enregistré au tribunal. Pourtant, il est aussi un acte d’état civil puisqu’il figure en marge de l’acte de naissance, il a donc toute sa place à être célébré en mairie. C’était une des propositions de loi du groupe communiste visant à renforcer les droits des personnes pacsés mais rejetée par la majorité sénatoriale de droite en décembre dernier.

Parmi les propositions figuraient : le droit à la pension de réversion au partenaire pacsé survivant, les droits aux congés pour événements familiaux comme pour les mariés.

l’égal accès à la nationalité française pour les étrangers signant un Pacs comme  pour ceux qui se marient.

Face à l’hostilité de la droite hier comme aujourd’hui, nous poursuivons nos efforts pour que se concrétisent dans la loi les progrès souhaités par notre société : respect de chaque individu, de son orientation sexuelle et égalité des droits pour tous les couples.



Mai 2010  NI fatalisme, ni résignations

Montgeron subit de plein fouet les choix politiques du gouvernement. Réduire les déficits publics, c'est fermer trois classes, remettre en cause la qualité de l'accueil dans les crèches et geler les dotations de l'Etat de la ville pour trois ans.

Les milliards du bouclier fiscal, du sauvetage des banques, des exonérations pour les entreprises ont creusé les déficits en diminuant les recettes de l'Etat. Des milliards pour alimenter la spéculation, la crise financière, les délocalisations ! Aujourd'hui qui paie la facture? Nous, nos enfants. Comment accepter qu'en période de grave crise sociale on s’attaque à tous les outils de solidarité ? Asphyxier financièrement les collectivités aboutira à augmenter les impôts ou à réduire les services à la population. Le gouvernement affaiblit les services publics au profit du secteur marchand. Moins d'argent pour l'école publique mais une hausse des aides publiques (7 milliards) à l'enseignement privé. Grignotage de la maternelle pour des jardins d'éveil payants. L'heure n'est ni au fatalisme, ni à la résignation, mais à la mobilisation pour combattre cette politique libérale et défendre nos services publics.


Juillet 2010   RESTONS MOBILISES POUR NOS ENFANTS

En Conseil municipal, l'opposition a voté contre la motion présentée par la majorité municipale dénonçant le décret sur la petite enfance qui entend selon la Secrétaire d'Etat à la famille "optimiser le taux d'occupation des crèches". En effet, celui-ci autorise l'inscription en surnombre des enfants, réduit le nombre de personnels qualifiés et met en place les jardins d'éveil payants au détriment de la scolarisation en maternelle. Voilà comment l'UMP, famille politique de M.Durovray, et avec l'aval de l'opposition municipale, dégrade les conditions d'accueil des tout petits en crèche. Quel sera l'avenir de nos crèches, de nos écoles? Aujourd'hui fermeture de trois classes et demain ?

Les atteintes s'intensifient avec le "schéma d'emplois 2011 2013" : augmentation du nombre d’élèves par classe, modification des seuils de fermeture et d’ouverture de classes, suppression de 16 000 postes en 2011. Notre mobilisation se justifie par les coups, bien réels, portés contre nos services publics garant d'une qualité de vie à Montgeron, à l'opposé des affabulations ou contradictions de certains en mal d'identité. Restons mobilisés pour nos enfants à la rentrée et bonnes vacances.

 

Septembre 2010

Un petit rappel s'avère indispensable concernant l'ouverture dominicale de la zone M.Garin. D'une part elle n'est pas récente et pour mémoire, ce sont bien les parlementaires UMP qui ont été appelés à voter "sans tabou" la loi sur le travail dominical. M. Durovray, membre de l'UMP oublie les propos du Président Nicolas Sarkozy qui déclarait « Il y a une possibilité de libéralisation du travail le dimanche et je le ferai. C’est un problème politique, un marqueur ». Et quel marqueur pour Montgeron !

La loi votée par la majorité présidentielle a classé notre commune dans le dispositif de dérogation au repos dominical. En banalisant le travail dominical, ces politiques nous imposent une société du tout marchand, du travailler plus, plus longtemps, plus vieux, dimanches, jours fériés et même gratuitement (Pentecôte) et envisagent même que les crèches puissent être ouvertes sept jours sur sept quand il le faut !

Travail dominical, horaires fractionnés, bas salaires, vie familiale morcelée, tel est le quotidien subi par des millions de salariés au nom du libéralisme et de la concurrence. La responsabilité en incombe qu'à la droite.


Octobre 2010   Grand Paris, nous avons la parole

A partir du 1er octobre, les Franciliens et les élus de Montgeron et de la CACVS sont appelés à se prononcer sur le projet du Grand Paris.

Deux projets nous sont proposés, celui du gouvernement soutenu par la Société du Grand Paris présenté par le Ministre M. Mercier qui consiste à réaliser une double boucle de métro automatique reliant les grands pôles économiques (Défense, aéroports…), sans amélioration des infrastructures existantes, notamment les RER.

Le projet Arc Express (métro automatique en rocade) intégré au Plan de mobilisation pour les transports de la Région et du STIF qui privilégie les liaisons de banlieue à banlieue et prévoit toutes les opérations d'amélioration du réseau des RER, avec un programme de réaménagement des infrastructures, le remplacement des rames et la mise en accessibilité des gares. C'est ce projet que nous défendons, axé sur les urgences et les attentes de milliers d'usagers, victimes des dysfonctionnements liés au désengagement croissant de l'Etat. Est-il rassurant comme l'écrit M. Durovray que le Ministre, en charge du Grand Paris, n'ait qu'à l'esprit et non dans son projet, la rénovation des RER?


Novembre 2010   Le gouvernement nous fait les poches !

 Par le gel des dotations aux collectivités pendant trois ans, le gouvernement remet en cause l’existence des services publics locaux en passant outre les besoins de nos concitoyens en matière d’aide sociale, d’éducation, de logement, de mode de garde des enfants, de prise en charge des personnes âgées... C’est dans ce contexte que se prépare le budget municipal 2011. Le gouvernement fait les poches des collectivités, des familles modestes et des classes moyennes pour octroyer des cadeaux à une minorité: 679 millions d’euros par an au nom du bouclier fiscal, 11 milliards de taxe professionnelle, 3 milliards de TVA dans la restauration... Il n’a qu’un credo « Il faut prendre l’argent là où il se trouve : chez les pauvres. D’accord, ils n’en ont pas beaucoup mais ils sont si nombreux ! »

Pour la commune, moins de recettes au service de tous, pour nos concitoyens, de nouveaux déremboursements, une taxe sur les complémentaires santé, une hausse de la TVA sur les offres internet triple, la fin du cadeau fiscal aux jeunes mariés et deux ans de travail en plus pour financer la facture des retraites. Il est urgent que cette politique et ces injustices cessent !

 

Décembre 2010   Notre soutien aux locataires de la Prairie de l'Oly.

Nous sommes intervenus auprès du bailleur, du préfet et du Conseil général afin qu'ils mobilisent les moyens nécessaires à la remise en fonction du puits de géothermie et au remboursement du surplus de charges de chauffage payé par les locataires.

Aujourd'hui, notre mobilisation se poursuit pour dénoncer les attaques sans précédent de l'UMP de M. Durovray contre le logement social.

Après avoir durci les conditions pour y accéder, modifié les règles de majoration du surloyer afin d'exclure les locataires "aisés", l'UMP taxe les loyers perçus par les organismes HLM, soit 340M € par an. Une opération de pickpocket de 80 € par locataire et par an au détriment de l'amélioration de la vie quotidienne. Les bailleurs auront moins d'argent à investir dans des travaux ou pour effectuer l'entretien, ce qui aboutira inévitablement à une augmentation des loyers.

Dans ce contexte, quelle crédibilité accorder aux promesses et au soutien du représentant local de l'UMP pour qui le coût de la rénovation de la Prairie de l'Oly semble poser problème et les projets de logements à caractère social sur la commune inopportun?