Janvier 2009 Les associations éducatives en danger Les Associations Educatives Complémentaires de l'Enseignement Public oeuvrent aux côtés des enseignants, des parents et des élus dans le champ scolaire et périscolaire comme les classes de découvertes, les centres de vacances…A Montgeron, la Caisse des Ecoles Laïques et la municipalité sont partenaires avec les PEP pour ces activités. Les mesures gouvernementales sont en totale contradiction et apportent un cinglant démenti aux propos du Président qui affirmait que "l'époque a besoin de l'éducation populaire, parce qu'elle apprend aux jeunes à être libres et responsables; parce qu'elle est une école de la citoyenneté, du vivre ensemble, de la laïcité et de la mixité sociale" Elles menacent directement leur existence en réduisant les subventions, en supprimant la convention avec l'Education nationale pour la rémunération des personnels. Elles priveront les enfants, les parents et les élus de l'action éducative de ces associations à vocation non lucrative. Parce que les associations d'éducation populaire sont indispensables aux initiatives locales pour la jeunesse, nous demandons le maintien des moyens humains et financiers. Signer la pétition : www.pourleducation.org

Février 2009 Halte au chantier de démolition de l'UMP Passée maître dans l'art de la supercherie avec son discours en totale contradiction avec ses actes, nos décideurs UMP, famille politique de l'opposition municipale, poursuit le chantier de démolition des services publics. Peut-on parler de sincérité quand en pleine crise financière et sous prétexte de leur "modernisation", ils privatisent La Poste, réduisent avec le projet "hôpital, santé, patients, territoires" l'offre de soins en fermant des hôpitaux non "rentables" mais privatisent des services. La rentabilité et le profit restent au centre de leurs préoccupations, 360 M € ont été trouvés pour les banques sans contrepartie alors qu'1 M € suffit pour redresser l'hôpital! Le courage ne leur manque pas pour individualiser les droits des usagers pour en faire des clients dont l'accès aux services sera fonction des revenus, niant ainsi les droits fondamentaux de la majorité, à la santé, au logement, à l'éducation. Notre cohérence politique se traduit par nos actes, défendre nos services de proximité comme le guichet grandes lignes, La Poste, l'hôpital seuls capables de répondre en toute égalité aux besoins de nos concitoyens pour une société solidaire.
Mars 2009 On achève bien les collectivités Au moment où les salariés, les jeunes, les retraités exigent des mesures concrètes en faveur du pouvoir d'achat, la seule annonce de l'UMP conduit à un énième allégement des charges des entreprises qui prend 29 mds € dans la poche des collectivités pour financer la relance. En 2010, la suppression de la taxe professionnelle réduira de 40% les recettes des collectivités. Notre communauté d'agglomération sera privée de 2 434 893 € de TP de Montgeron sans compter Draveil, Vigneux alors que ses compétences touchent notre quotidien: transports, logement, emploi. Quelle sera la variable d'ajustement pour compenser ces pertes? La taxe d'habitation, injuste car elle ne prend pas en compte les revenus, la taxe foncière ou la création d'un nouvel impôt décidée dans la commune du chef de file UMP à Montgeron quand il était élu à Yerres. L'opposition municipale peut-t-elle faire croire que le désengagement financier de l'Etat, la perte de la première recette des collectivités ne sont que "des écrans de fumée"et prétendre "garder les yeux ouverts" ? C'est une véritable machine de guerre contre la fiscalité locale, le développement de nos territoires et la démocratie de proximité qui est lancé.

Avril 2009 Moins de service public. A qui la faute? L'opposition municipale UMP est-elle crédible en écrivant "le maire laisse fermer les services publics puis pétitionne trop tard" ? Qui ferme ou casse les services publics au nom de la Révision Générales des Politiques Publiques dont le credo est moins d'Etat, moins de dépenses donc moins de services? N'est-ce pas l'UMP, seule responsable des conséquences de sa politique au niveau local ! Dernier exemple, après l'éducation, le guichet grandes lignes, le service des passeports...c'est au tour du Planning familial. Le gouvernement diminue de 42% les subventions en 2009 et les supprime en 2010 programmant ainsi sa disparition. Qu' adviendra-t-il de ce service de proximité pour les femmes et les jeunes à Montgeron ? Depuis 50 ans, le Planning familial accompagne les femmes pour une contraception choisie, les jeunes avec l' accès gratuit à la contraception, à l'information et la prévention sur les MST (maladies sexuellement transmissibles) sur le SIDA... Et demain ?
Parce qu'il n'est jamais trop tard pour s'opposer à cette politique ultra libérale, pour promouvoir l'intérêt général, défendre nos services publics, nous vous invitons à signer la pétition http://planning-familial.org/ MAI 2009 Maisons de retraite au régime sec! Cinq ans après le drame de la canicule, la prise en charge de la personne âgée dépendante n'est plus une priorité pour le gouvernement UMP. En diminuant les moyens pour réaliser une économie de 8 millions d'euros, 500 établissements vont connaître une restriction des soins, du personnel et une hausse des tarifs. En 2008, l'Etat a fait main-basse sur les 500 millions € de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, alimentée par la suppression d'un jour férié (Pentecôte) destinée au financement des maisons de retraite. Avec une augmentation de 6% à 7% des personnes âgées dépendantes par an, le désengagement de l'Etat, le projet de loi "hôpital, patients, santé, territoires" répondent à la directive européenne qui considère les services à la personne comme des activités économiques soumises aux règles du marché et de la libre concurrence. Cette politique privilégie le secteur privé au détriment du public, accroît la charge financière pour les personnes âgées, leur famille et accentue les inégalités. Parce que la dépendance relève avant tout de la solidarité collective, nous refusons qu'elle devienne une valeur "marchande" livrée aux appétits financiers.

Juillet août 2009 Transports en Ile-de-France Depuis trop longtemps, les usagers subissent au quotidien une situation inacceptable, résultat du désengagement de l'Etat et du sous investissement. Les multiples mobilisations d'usagers, des salariés, des élus sont pour beaucoup dans l'annonce qui vient d'être faite par le gouvernement du lancement d'un grand projet pour les transports en Ile de France ( 35 milliards€ ). Mais des questions sont posées. Face à la privatisation des transports ouverte par la règlementation européenne, ce projet va-t-il répondre aux exigences du service public ou être un outil pour mettre en place la concurrence? Comment et par qui va-t-il être financé? Pour les communistes ce projet doit permettre un développement solidaire et équilibré des territoires, respecter le cadre environnemental, le droit à la mobilité pour tous avec un financement qui ne pénalisera ni les usagers ni les contribuables, privilégiant les entreprises publiques à un partenariat public privé. Devant de tels enjeux, les élus, les représentants d'usagers et des salariés doivent avoir une voie prépondérante au sein de l'institution qui en aura la charge car c'est avant tout l'intérêt des citoyens qui doit guider les choix!
Septembre 2009 Un nouvel imôts: la taxe carbonne Dans la logique du "pollueur-payeur", la commission présidée par Michel Rocard a abouti à la création de la taxe carbone. Celle-ci n'incite ni à une révolution énergétique du mode de production, pourtant indispensable pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique comme elle ne remet pas non plus en cause, les critères de rentabilité financière des entreprises qui répercuteront le coût de cette taxe sur leurs prix ou abaisseront le "coût du travail "sans pour autant réduire leur consommation énergétique et leurs émissions de carbone. Une fois de plus, ce sont les consommateurs qui subiront de plein fouet, dès 2010 l'augmentation du prix des énergies pour un montant annuel estimé à 300 euros. S'il faut agir pour l'environnement, ce qui est indispensable, d'autres solutions existent. Pourquoi ne pas réserver l'allégement de la taxe professionnelle aux seuls investissements éco-responsables? Pourquoi ne pas consacrer une partie des 25 milliards de la taxe sur les produits pétroliers au financement de la protection de l'environnement? Comment les 8 mds de la taxe carbone pourraient faire ce que les 50 mds de l'actuelle fiscalité environnementale n'ont pas permis de faire?

Octobre 2009 La Poste: nous avons notre mot à dire! Le gouvernement a décidé de transformer le statut de La Poste, Etablissement Public en Société Anonyme, prélude à l'ouverture du marché du courrier en 2011. Le changement de statut entraînera obligatoirement l'ouverture du capital à des acteurs privés soumettant la gestion de l'entreprise aux seules exigences des actionnaires au détriment des missions de service public. Derrière les mots, le projet est connu : réduction du nombre de bureaux et des horaires d'ouverture, distribution du courrier sur 5 jours au lieu de 6, augmentation du prix du timbre. En Europe, les privatisations postales n'ont engendré que baisse de la qualité de service, augmentation des tarifs, suppressions d'emplois et précarité. Dès septembre 2008, nous votions en Conseil Municipal une motion contre la privatisation. Aujourd'hui nous soutenons l'initiative citoyenne du 3 octobre "contre la privatisation de la Poste, pour un débat public, pour un référendum sur le service public postal". La Poste doit rester un service public de proximité, ouvert à tous, qui garantit l'égalité d'accès et de tarification sur tout le territoire. Usagers, salarié(e)s, élu(e)s locaux , nous avons notre mot à dire. Novembre 2009: A propos du Collège Weiler Au delà du discours du chef UMP de l'opposition municipale, la réalité ! Ne lui en déplaise, cette construction témoigne une fois de plus la priorité donnée à l'éducation par la majorité municipale et le Conseil général. Ce dont ne peut se prévaloir la famille politique de M. Durovray puisque "des parents et enseignants manifestaient leur inquiétude face aux moyens dévolus à l'établissement", moyens insuffisants liés à la politique du gouvernement UMP. Avec une diminution sans précédent du budget de l'Éducation nationale, il organise la pénurie d'enseignements, supprime des options, des dédoublements, augmente les effectifs par classe… Comment ne pas être inquiet quand la formation et l'avenir de nos enfants sont ainsi remis en cause ? Quand les réformes vont dans le sens d'une école plus inégalitaire où chaque établissement doit s'arranger localement en fonction des élèves qu'ils accueillent et des moyens dont il dispose! Combien d'élèves à ce jour sans affectation ? Effectivement "construire de beaux bâtiments, c'est bien, les faire vivre, c'est mieux", c'est le but de nos mobilisations et non l'hypocrisie d'offrir une cagnotte aux élèves pour qu'ils viennent en cours ! Décembre 2009 Le hold-up de l'UMP sur les collectivités! Alors que des milliards d'argent public ont été versés aux banques, aux actionnaires sans aucune contre-partie, la majorité UMP opère un scandaleux hold-up sur les collectivités. Le gouvernement reporte sur les ménages le financement de sa politique libérale: suppression de la taxe professionnelle, paiement de la taxe carbone (44 000€ pour Montgeron) qu'il accompagne d'une réforme des valeurs locatives cadastrales déterminant les taxes d'habitation et foncière. Après le hold up financier, le hold up institutionnel avec la réforme territoriale. Privés de ressources, de la liberté de s'administrer, les communes, les départements disparaîtront ou seront regroupés de force. Le pouvoir décidera de tout, les élus moins nombreux deviendront de simples exécutants. C'est une atteinte sans précédent contre la démocratie locale, la négation totale des besoins de nos concitoyens. Pour le gouvernement, la concurrence entre les territoires devient le "moteur du développement local". Elle sera surtout celle des inégalités et de l'exclusion avec moins de services publics de proximité, moins de pouvoir d'achat et une plus forte pression fiscale. Une réforme, oui mais pas celle-là !